Océanographie - Comment fonctionne un lagon corallien?
La Nouvelle-Calédonie abrite le deuxième plus grand lagon corallien, après la grande barrière de corail australienne, d’une superficie globale de 35 800 km². Elle recèle aussi la troisième ressource en nickel au monde. L’extraction et le traitement du minerai, dès la fin du XIXème siècle, ont modifié significativement les apports particulaires et métalliques au lagon. Quantifier ces apports, leur variabilité et étudier leur devenir est nécessaire pour analyser leur impact sur les écosystèmes récifo-lagonaires au bénéfice de leur gestion et de leur préservation. La France a ainsi financé un programme multidisciplinaire d’étude du lagon de Nouvelle-Calédonie entre 2000 et 2008. L’originalité de l’étude réside dans l’étendue de la synthèse qui couvre plusieurs spécialités des équipes de l’IRD, du CNRS, de l’Ifremer et d’universitaires qui ont collaboré, grâce à l’esprit fédératif du Programme National Environnement Côtier (PNEC) et au soutien du Programme néo-calédonien ZoNéCo. Un numéro spécial de la revue Marine Pollution Bulletin présente les résultats de ces travaux et s’ouvre sur un article de synthèse hydro-sédimentaire.
Retrouvez ici le communiqué de presse CNRS/UPS
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